Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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samedi 15 mars 2014

On a tous un nom sur un monument qui nous ramène à 14-18






Dans un village de Franche-Comté, sur une dalle de pierre, une inscription porte le nom de mon arrière grand-oncle. Il avait un prénom qui ressemble au mien. Ma grand-tante porta un prénom dérivé. J'eus aussi droit à cette filiation.

Il est mort durant la première guerre mondiale : aux Morts pour la France, la Patrie reconnaissante.

J'avais déjà croisé son nom dans une recherche généalogique.

Il y a tout juste un an, cette histoire ressurgit, quelques mois avant le centenaire de la Grande Guerre. Par hasard, j'ai au téléphone pour une vulgaire histoire d'héritage le maire de la Commune où il repose. Un terrain ,venant de lui, est resté dans la famille.


Le maire me demande si j'ai un lien avec cet homme dont le nom est gravé au coeur du village, si j'ai été prénommée en hommage à cet homme.

On a tous, en France, enfin presque, ici, un nom sur un monument aux morts, qui nous rappelle le tribut que chaque famille a amené à cette guerre de 14-18. Il se trouve qu'en plus, les noms sont aussi "d'origine", comme on dit, de couleur, ces anciens des colonies françaises, aussi. Ce qui est amusant, c'est qu'un Sarkozy ou un Valls n'en a pas.

Il suffit de s'en rappeler.

Ecouter Florent Pagny.


Image d'illustration issu de la base de donnée des morts pour la France du Ministère de la Défense.

vendredi 14 mars 2014

Et on se pollue la tronche dans la joie et la bonne humeur

Vous direz, je m'en fiche, là où je suis, on a la chance d'avoir un climat qui fait que la pollution n'arrive pas.
Mais quand même: faut continuer à ne pas taxer le diésel, laisser l'Allemagne carburer au charbon, c'est comme le nuage de Tchernobyl, les particules émises là-bas restent à la frontière.
Continuons à ne rien faire.
C'est beau, une ville la journée...

























Paris à 3h du matin, image Beur FM

Compter les moutons

Vous prenez  un mouton , vous le mettez dans un enclos, tous les autres suivent et se trouvent enfermés.
C'est parfois cette impression surréaliste qui peut saisir lorsqu'on voit les hommes politiques suivre comme un seul mouton leurs mentors. Tous, sans exception, attrapent à plus ou moins cette maladie moutonnière que Rabelais a bien décrite, des centaines d'années auparavant.


" Soudain, je ne sais comment cela se produisit, je n’eus pas le loisir de le considérer, Panurge, sans dire autre chose, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons criant et bêlant sur le même ton commencèrent à se jeter et à sauter dans la mer tous à la file. Le premier à sauter derrière son compagnon était dans la foule1. Il n’était pas possible de les en empêcher. Vous savez en effet que c’est le naturel du mouton, de toujours suivre le premier, où qu’il aille. De plus Aristote2 dit au livre IX de l’Histoire des Animaux que c’est le plus sot et le plus inepte3 animal du monde. Le marchand, tout effrayé de voir devant ses yeux périr et se noyer ses moutons, s’efforçait de les en empêcher et de les retenir de toutes ses forces. Mais c’était en vain. Ils sautaient tous à la suite dans la mer, et y périssaient. Finalement il en prit un grand et fort par la toison sur le pont du bateau, s’imaginant ainsi le retenir, et sauver le reste en conséquence. Le mouton fut si puissant qu’il emporta en mer avec lui le marchand, qui fut noyé, de même que les moutons de Polyphème4, le cyclope borgne, avaient jadis emporté hors de la caverne Ulysse et ses compagnons. Les autres bergers et marchands de moutons qui les tenaient les uns par les cornes, les autres par les pattes, les derniers par la toison connurent le même sort !
 Panurge, à côté de la cuisine tenait un aviron en main, non pour aider les marchands de moutons, mais pour les empêcher de grimper sur le bateau, et d’échapper ainsi au naufrage, et il leur faisait un sermon très éloquent. […]
 Une fois le bateau vidé du marchand et des moutons, Panurge demanda :
 « Reste-t-il ici une seule âme moutonnière5 ? Où sont ceux de Thibault l’Agnelet6 ? [...] Que t’en semble, frère Jean ?
 — Tout est bien pour vous, mais vous auriez dû garder le paiement. L’argent serait resté dans votre bourse.
 — J’en ai eu pour mon argent, répondit Panurge. »"


1 cuve dans laquelle on foule les draps, jeu de mots avec file.
2 grand penseur de l'Antiquité grecque.
3 stupide.
4 allusion à une ruse d'Ulysse dans L'Odysée.
5 manière plaisante de parler des moutons.
6 Berger célèbre de La Farce de Maître Pathelin. Sa réplique « revenons à nos moutons » est devenue un proverbe.

On se prend à rêver qu'un Panurge puisse arriver...métaphoriquement parlant.
Les Municipales arrivent, le bateau prend déjà le large...Nulle doute qu'on va voir beaucoup de moutons, au détriment de leur humanité et de leur libre-arbitre, on va essayer de les compter sans s'endormir, car rien n'est moins sûr.

jeudi 13 mars 2014

Humeur des'abusée et une certaine colère

Ce matin, cela fait beaucoup.
Entre le énième Sarkogate, la énième attaque contre Taubira, les enièmes soupçons des uns et des autres...
J'ai comme une indigestion de manœuvres et de tactiques politiciennes.

Cette affaire, ces affaires sont judiciaires et n'appartiennent plus à la sphère politique.

Je suis choquée si on a réellement perquisitionné et consulté tous les dossiers au domicile de Thierry Herzog, c'est clair que ce que fait un avocat est couvert par le secret professionnel.
Mais cette histoire de demander la démission du Garde des Sceaux est ridicule.

Les gens se fichent de cette histoire, se fichent de tout ça.
Et on va encore voir le FN se précipiter sur tout ça pour dire cette évidence tout en rajoutant le "tous pourris"...

Oui, l'humeur est désabusé, ce matin, envie de se des-abuser de tous ces abus de langages, d'outrance, de comportement, et une furieuse demande de dignité en Politique...

Je laisse la parole à Yannick Noah. Au moins, on parle de certaines choses, plus vraies, plus réelles


dimanche 9 mars 2014

Des femmes rabaissent les femmes au niveau de l' animal

J'ai souvent l' impression de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
En effet, pour le coup, le dicton qui ne dit mot consent ne s' applique pas en politique.
C'est plutôt le contraire.
Les gens écoutent, regardent et pensent, tant qu'on ne leur demande pas leur opinion, ils se la gardent.

Nous, les femmes, sommes de plus en plus nombreuses à nous désolidariser des féministes extrémistes. De plus en plus, cela ressemble au combat snobinard de bobos parisiens, surtout quand on se met à se pâmer devant la représentation lamentable que donnent les femens : dénudés, hystériques, en hurlant des slogans simplistes et poussant des cris de dinde.
La femme qui revendiquerait serait obligée de s' abaisser à ce genre de simagrées?

Que penserait-t-on de mecs se peignant des lettres sur leurs testicules, les agitant en grognant et hurlant qu' untel truc, pas bien, qu' un machin, méchant?

Et j'ai lu que certains mecs trouvaient que ce genre d'attitude était "rafraichissant" en politique...

Cette journée internationale des droits de la femme est terminée. Ouf.

Mais de voir que des femmes rabaissent leurs semblables du même sexe au niveau de l' animal...ben merde alors...

Je ne suis pas pudique du tout mais j'ai une certaine éducation. En public, jamais je ne me comporterais de manière déplacée si je pouvais heurter une seule personne. Et puis, je suis une femme, une compagne et une mère. Je dois avoir un comportement exemplaire à ce niveau, m' habiller correctement et être courtoise et polie.
Les femens donnent un exemple désastreux aux jeunes filles, à qui on dit, en plus,à juste titre,qu' elles peuvent briguer les plus hautes marches de la société si elles le veulent : et c'est pas en hurlant des borborygmes orduriers pour tout argument,la bave aux lèvres et peinturlurées, à demi-nu, qu' une femme peut devenir PDG, chercheur, etc...

Hier, j'ai vu Najat Belkacem toute contente qu' un homme, qui l'a mise là, dans ce Ministère qui est là pour faire croire qu'il sert à quelque chose, se soit déplacé pour l'honorer. Ce côté patriarcal qui se dégageait de la scène, Najat souriant les yeux baissés tandis que le Président parlait...
Qu' est-ce qu' elle foutait là?
Tant qu' à s'occuper dans cette journée qui semble tellement lui tenir à Coeur, pourquoi n' était-elle pas allée dans un supermarché, rencontrer des caissières et recueillir leurs doléances, dans un centre hébergement de sans-abri, vers toutes celles, et j'en connais une , qui sont au RSA, seules, à la rue, qui lui ont écrit et à qui on a répondu , comme à mon amie Fanchon Fouguerolles , que ce n' était pas de son ressort...

Non, ce jour-là, Madame faisait salon, et la roue, roucoulait, ronronnait parce que son maître était venu lui rendre visite. Hollande n' était pas en tort, c'était à elle de refuser, mais les mondanités, on ne les trouve pas que dans le fait de faire de son QG les boutiques Chanel...

C'est le souci. La cause des femmes n' est pas si "rafraichissant" ou mondain, qu' il fasse se comporter comme une dinde ou un primate pour faire bouger les choses, ce n'est pas non plus un combat contre les hommes.
C'est une cause qui s'inscrit dans toute l' humanité, pas dans un combat de poule ou une basse-cour ministérielle.

Contributeurs

Citoyen Reporter

Palestine Libre Nouvelles

Rappel de la loi

Pour rappel : la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée, est passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amendes (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse).

La balise magique des liens en commentaires


Un bon truc afin de mettre des liens cliquables dans les commentaires: Vous mettez votre "lien" là où c'est indiqué et vous ajouté le texte qui l'illustre à la place de MOTS
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