Seb Musset est un incontournable en blogging politique et une pointure en matière de la problématique du logement en France. Je ne saurais que vous inciter à le consulter régulièrement. Il est dans ma liste de blogs personnelle mais pas dans ma blogroll car je privilégie toujours, mon éducation et mon sens du social m'y poussent, à ne mettre que des blogs qui m'ont mis en lien dans leur blogroll, à part certains petits blogs intéressants à qui je donne des coups de pouce.
Je suis très à cheval sur la réciprocité, qui crée des liens autres que le trafic selon moi, des liens humains.
Aussi je lui ai demandé via mail si on pouvait faire un échange de liens. S'il ne désire pas le faire, je continuerai à le citer de temps en temps et à le lire. Aucun souci.
Seb Musset est très critique sur la politique du gouvernement
dans son dernier billet.
Je le comprends tout à fait: tant d'occasions manquées et de faux-pas jalonnent l'itinéraire de nos gouvernants depuis 2012.
Il a raison de faire ce bilan.
J'ai mis un commentaire sur ce billet:
"Je comprends tout à fait le ton de ton billet.
La ligne du gouvernement devient très confuse.
Comme si l'urgence sociale n'était pas la priorité...
Ayant pris mes distances très tôt, je pense néanmoins que de ne pas soutenir coûte que coûte peut les infléchir différemment.
Mais
ayant pris mes distances assez tôt, j'en attendais moins. J'ai commencé
à me poser des questions quand ils n'ont pas mis en place l'allocation
jeunes pour la formation de 450 euros qu'ils auraient du mettre en place
selon les promesses et que le "quinquennat de la Jeunesse" est
devenu...on ne sait pas quoi.
Puis il y a eu le refus du droit de
vote aux étrangers, la remise au calendes grecques de la fin de vie,
celle du non-cumul des mandats et surtout le refus d'augmenter les
minimas sociaux, ce qui a plombé l'ambiance.
Bref, je ne me sens pas trahie car au fond, les illusions ont vite cédé le pas à la réalité.
Donc
je suis quand même à espérer qu'ils redressent le tir avant les
municipales, mais avec l'intervention en Syrie, je pense qu'il y aura un
vote sanction."
Oui, je pense sincèrement que les municipales sont très mal engagées.
Prenons l'intervention en Syrie:
Hypothèse 1: on attend comme le dit Ayrault le vote du Congrès.
Le souci, c'est qu'on va passer pour les mecs qui décident pas eux-même, et l'opposition aura un argument de choix servi sur un plateau car qu'on y aille ou pas, on oubliera bien vite que cela pourrait être pour le bien des populations (voir le bilan de l'Afghanistan).
Je dis ça sans jugement de valeur, froidement, d'une manière neutre.
Hypothèse 2: On y va sans consulter le parlement, c'est le droit de tout président, c'est vrai. Seulement, les autres alliés l'ont fait ou vous le faire, donc, Hollande aura le même discrédit que Sarkozy a trainé pour la Libye (même si dès qu'on s'y est engagé, l'opinion, par réflexe, a suivi). L'opposition et les charognards vont s'en donner à cœur joie.
Hypothèse 3: on consulte le Parlement, et on a des chances, vu que l'Opposition est minoritaire dans les parlementaires, qu'on ait le feu vert afin d'y aller.
Oui mais les esprits chagrins vous diront que cela ne changera pas grand chose, puisque le Parlement et l'opinion publique sont dissociées, un an et de poussières après....
Le choix de la politique extérieure française au sujet de la Syrie a-t-elle été bien pensée? Je pose cela sans aucune opinion de valeur.
Est-ce facile de gouverner aussi?
Nous sommes là, à critiquer, c'est bien, il le faut.
L'exercice du pouvoir n'est pas aisé, on le sait mais on sait aussi qu'ils sont payé pour l'exercer.
Est-ce que l'audace en politique, celle de Mendès-France, a été tuée par nos institutions actuelles?
Ce soir, je n'en sais rien.
Sauf que je sais seulement que d'être indépendant, en politique, quand on blogue, est quand même une position plus facile.
La suite quand je serais moins éreintée par la rentrée...