Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

Translate

jeudi 25 juillet 2013

La corruption n'a rien de politique



Cela faisait longtemps que j'avais envie d'en parler et le billet de Nicolas est un bon tremplin  pour le sujet: la corruption.
La corruption est un poison. Elle utilise tous les leviers les pires de l'être humain afin de s'insinuer partout. Elle s'installe dans les affaires économiques, dans la guerre, et dans la politique aussi.
Elle vise à satisfaire les instincts les plus bas: l'égoïsme, l'avidité, le pouvoir.
Mais en soi, elle n'a rien de politique.

Elle est même l'antinomie de la politique, comme le dopage est l'antinomie du sport.

La politique vise à aider le plus grand nombre à vivre le mieux possible.
Le sport vise à récompenser les efforts des plus doués ou méritants.
La corruption, dont le dopage peut être aussi d'ailleurs un élément, ne vise qu'à satisfaire un petit nombre de gens en lésant les autres.

Dans l'Affaire Cahuzac ou comme dans l'Affaire Woerth, tout comme d'autres affaires, de droite comme de gauche, il n'est pas question de politique mais de corruption.

En se servant de l'Affaire Cahuzac comme d'une arme politique, de manière peu glorieuse, comme le billet de Nicolas le fait remarquer, l'Opposition se rabaisse considérablement.
Et je ne vois aucunement ce que Ayrault a à voir avec l'enquête, à mon humble avis, si l'exécutif était au courant, jamais Cahuzac n'aurait été nommé à ce poste.
A moins que cela soit tendance de nommer des ministres du Budget véreux,  afin de se faire pourrir la gueule par l'Opposition, ce doit être ça, Ayrault et Hollande sont des masos qui s'ignorent. Et croire cela, c'est avoir de la mélasse à la place du cerveau...Je sais qu'il fait chaud mais quand même...j'ai connu l'opposition plus intelligente mais c'était il y a longtemps...

A bon entendeur...

origine de l'image: ici

Compostelle et les multiples déraillements

Bien entendu, quand tu apprends qu'un accident de train en Espagne a fait 78 morts, cela te fait suer.
Bien entendu.
Les médias s'emparent de l'affaire et s'en donnent à coeur joie, sous prétexte de relayer l'info, et de s'attrister.
Bon, il y a deux jours, un entrefilet a annoncé 78 morts en Chine, il y en a eu aussi au Mexique, mais on a eu droit à un bandeau, sans rien d'autres.
Cela me laisse donc circonspect, je n'arrive pas à comprendre la logique.
Hier, c'était le prénom du fucking baby qui squattait la une.
Il y a peu, c'était Trappes.
Aujourd'hui, c'est Compostelle.
Comment ne pas être sarcastique, à force...

Et le pompon, c'est la diffusion du message de soutien de Rajoy.
Bien sûr qu'il est obligé de faire part de sa peine, tout ça, tout ça.
Mais quand les Espagnols crèvent de faim, n'ont plus de jobs et de sécu, il n'est guère touché, le Rajoy. C'est pas pareil.

Puis, les journalistes font la parallèle avec Brétigny. On achalande le client, on lui laisse miroiter une loi des séries, au cas-où il ne flipperait pas assez, on parle avec un psy des traumatismes futurs des familles de victimes...On s'éloigne de l'humain, en fait, alors qu'il suffirait de montrer réellement qu'on est peiné pour les autres.
Non, ici, on nous fabrique le scénario d'un film catastrophe, mettant déjà en accusation le pauvre conducteur du train, comptant les traumatisés, les morts, les blessés. Il ne manque plus que d'éventuels pillards, et tiens, introduisons aussi la théorie du complot, on trouvera aussi sans doute le spectre du terrorisme, on sait jamais...

Il n'y a pas que le train qui a déraillé à Compostelle.
A part ça, il y a trop de gens qui souffrent dans le Monde.

mardi 23 juillet 2013

Fucking Baby!

Notez que je n'en veux aucunement à la jeune greluche qui s'est tapée une tête couronnée qui se déplume. Notez que je n'en veux nullement au peuple anglais qui adore se faire traire pour qu'une vieille chouette puisse se pavaner royalement aux frais de la vraie princesse, quoi que...cela nous retombe indirectement sur le dos, vu qu'ils sont exonérés de certains frais inhérents au fonctionnement de l'Europe, certains bouffent vraiment à tous les râteliers...
J'en veux pas au mioche, dont on va nous exhiber bientôt le cordon ombilical et la première couche de noble essence, bien qu'une merde d'obédience royale doit schlinguer autant qu'une roturière.

Non, même si ça m'agace de voir Hollande envoyer une lettre de félicitation au vieux tromblon rabougri qui s'accroche à son statut comme ses chiens à leur nonosse, ce n'est pas à lui que j'en veux.

Mais j'en veux à ces putains de journalistes qui nous inondent avec le fucking baby, dont on se tape royalement le coquillard, vraiment! Quoi que sinon, ce serait sans doute les JMJ qui tourneraient en bloc!

Y'a rien de plus intéressant ou grave dans le monde, que la naissance d'un chiard, si attendrissante soit-elle?
Il y en a pas d'autres, qui vont sans doute crever de faim, de soif, de la guerre, dans le monde, parce qu'ils n'ont pas la chance que leur mijaurée de mère se soit faite engrossée par un type au sang bleu et au pedigree suspect, que certains élèvent comme des animaux de concours, dans un monde qui nous vante les bienfaits de la Démocratie et de la Déclaration des Droits de l'Homme?

Billet un tant soit peu satirique, on se demande pourquoi...

dimanche 21 juillet 2013

L'air con de la fumée

Il y a quelques jours, nous faisions des courses dans le supermarché du coin.
On s'était mis à l'ombre, vu le temps.
J'avais mal aux pieds, une fois les grosses courses faites, je laissais donc mon chéri aller acheter du matériel automobile sans moi.
Je reste dans la bagnole et j'allume une clope.
J'aime pas trop fumer dans une voiture à l'arrêt et dans ces cas-là, j'ouvre la vitre.
C'est ce que j'ai fait.
Mais pourquoi donc ai-je eu cette idée conne?
L'air vicié du parking est rentré dans l'habitacle: ça puait le gasoil, l'essence et les pots d'échappement, vu qu'il faisait chaud, très chaud.

Faudrait interdire aux voitures de se garer dans les parkings, c'est trop dangereux et polluant pour les gosses et la santé de tous!

J'ai dit!
Ben quoi, je fais comme Touraine, non?
Ah non, elle, elle ne pense pas à la pollution urbaine ?
C'est tellement mieux de s'attaquer aux fumeurs et de les bannir des parcs et jardins et de la plage, et si il y a une grosse artère de circulation, c'est pas grave, c'est la fumée des cigarettes qui créée les allergies, l'asthme, et qui nous inonde l'été de particules fines, oui, oui, oui....
Et c'est Batho qu'on a démissionné...
Des fois, certains vous font fumer bleu, c'est clair.

Lire aussi chez Elody à ce sujet


Carnet de vacances express: lendemain de voyage 2

Coucher tard, lever très tôt. Je n'ai pas l'habitude du climat méditerranéen. Ici, on ne peut pas dormir sans la fenêtre ouverte. J'ai eu froid et chaud.
Le bruit de la nuit ne m'a pas réveillée: j'avais mis des boules Quies. Avant de nous coucher, les bruits de dérapage de quelques voitures de jeunes avaient déjà commençé. Les pneus crissaient , les voitures tournaient en rond. Faut dire que chaque quartier, grand comme un gros village, n'a qu'une seule entrée, comme si on voulait pouvoir l'enfermer quand on voulait.

J'ai néanmoins bien dormi: le voyage assomme.
Nous décidons de partir à la plage.
C'est l'équipée pour trouver des pizzas.Nous passons au marché, puis derrière le port d'embarquement vers la Tunisie. Puis nous trouvons enfin une pizzeria ouverte.
On me demande si je vais bien. Je suis pensive. Je réponds que c'est la fatigue.
Je ne mens pas. Mais je ne dis pas tout non plus.

On descend vers le port historique de notre arrondissement. L'ancienne ville balnéaire de charme du XXème siècle se montre enfin. Elle est très jolie. Cela me réconcilie avec la mègapole marseillaise. Des villas charmantes voisinent avec un port très typique. J'aime les ports de plaisance, leurs bateaux et les mâts qui s'alignent. L'air est rempli d'effluves de mer. C'est très sympa.

La plage: trouver une place, comme chaque fois qu'on va dans un lieu de détente s'avère compliqué.
Nous descendons vers les tables réservées aux picnics. Il y a de l'ombre et presque personne: c'est le ramadan.
Les pizzas sont sympas.

Se baigner: les gens sourient mais sont froids au premier abord. Moi qui croyais que c'était nous les hauts-savoyards qui étions froids...mais on arrive à les voir sourire.
Peu de touristes: la réputation des quartiers nords les éloigne. Les gens sont ici majoritairement du coin. Il y a de tout: une mamie blonde me croise en me disant bonjour, avec un grand sourire.
Certains sont néanmoins étonnés qu'on leur demande un renseignement.

L'eau est bonne. Elle est claire. Des enfants rient et des couples d'amoureux s'embrassent librement dans l'eau. J'ai même vu un salafiste énorme, la barbe caractéristique, descendre avec un immense caleçon se baigner.
Il y a peu de femmes qui se baignent tout habillées mais il y en a.

Les cigales n'arrêtent pas de chanter, le vent caresse la peau. La nature est belle, la crique est belle, le port est beau.

Retour dans la cité: il a grêlé sec, l'orage est violent. La température a chuté.
Cela fait du bien d'être sorti des murs du quartier.

Je pensais pouvoir ne penser qu'à mes vacances mais la cité te rattrape. On y ressent une opression, un enfermement: une ville dans une ville.
Ça fout les boules: il ne faudrait pas grand chose pour qu'on se sente vraiment bien dans ce quartier. Je ne sais si cela vient des pouvoirs, de la société, des gens eux-mêmes...
Néanmoins, c'est chouette, d'entendre, le soir, des enfants rire et jouer.
La journée a été sympa. On repart le lendemain.
C'est étrange: sur le moment, j'ai été contente de rentrer afin de retrouver mes repères.
J'ai envie à nouveau, maintenant que je suis chez moi, d'y retourner. Cela donne envie de voyager à nouveau.
Le repas du soir est détendu, sympa. Les gens des Quartiers Nords sont comme les autres, et ce sont des personnes que j'apprécient vraiment. On écoute Marvin Gaye.
La pluie a cessé. Il est temps de se coucher. Demain, nous repartons.

Contributeurs

Citoyen Reporter

Palestine Libre Nouvelles

Rappel de la loi

Pour rappel : la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée, est passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amendes (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse).

La balise magique des liens en commentaires


Un bon truc afin de mettre des liens cliquables dans les commentaires: Vous mettez votre "lien" là où c'est indiqué et vous ajouté le texte qui l'illustre à la place de MOTS
http://www.commentcamarche.net/contents/496-les-liens-hypertextes

Pour me laisser un message par mail

About Me

Sites de référence

Compteur visites depuis le1/5/2012, mis en place le 10/6/2012

Compteur Global

scoop it

Nombre total de pages vues

Notre Devise Originelle

Notre Devise Originelle
A méditer