Oui, c'est pas original, j'ai tendance à voir la vie en bleue certains jours de mauvais temps. Mais j'ai l'impression d'un printemps ou d'un automne qui ne s'invite même pas par hasard, il s'incruste là et on ne l'a pas invité. Aussi, je vaque à mes occupations, soignant mon vague à l'âme en écoutant du Sheller, du Lavilliers, Dido, Stevie Wonder...j'irais même jusqu'à du Brel.
En fait, ça me fait suer, lorsque j'ai le malheur de lire certains blogs amis. Je vois les blogueurs de gauche se ruer sur le PS. Oh, je ne vais pas dire que ce n'est pas mérité parfois, faut dire que Harlem Désir n'est pas ma tasse de Thé et Fabius non plus, par exemple. J'ai assez dit que je trouvais que la politique gouvernementale souffre d'un manque de lisibilité mais il y a de bons éléments.
J'aime pas qu'on tire sur les ambulances, Hollande et Ayrault sont assez mal appréciés comme cela. Non, décidément, ça m'ennuie au point de ne pas lire jusqu'au bout les articles.
Tiens, je vais m'écouter un morceau de Bourvil, le ptit bal perdu. Je suis sur mon Nokia donc vous serez privé de musique. Sorry.
C'est ballot, d'aimer Bourvil à mon âge, mais quand je l'entends, je me rappelle les yeux bleus de mon grand-père, il avait le même regard, un peu perdu, si doux, si adorable, avec ses mains usées et fripées qui râpaient un chouia. Il riait quelques fois, quand il vous sortait une histoire qu'on ne peut pas écouter ici, eu égard à ce temps ancien déjà, qui ne reste que dans les mémoires comme des petits diamants.
Je me rappelle les odeurs de la vieille maison, qui craquait par moment, sombre à des endroits, avec ce tic-tac de la Comtoise du salon aux murs de pierre apparents, sur lequel il ne fallait pas que le coude s'y frotte, car le mur griffait salement, il y faisait toujours froid, mes grands-parents ne chauffaient que le strict minimum.
Tiens, le blues se dissipe peu à peu. J'écoute la ballade irlandaise de Bourvil, je ressens dans sa manière de chanter des échos de ma grand-mère aussi, avec ce petit trémolo qui tremble, les accents si particuliers, on ne chante plus ainsi. Je ne sais si c'est dommage ou non.
Comme il le dit "qu'est-ce que ça peut faire"...
Tiens, c'est magique, je ne sens plus le frais du dehors, ni le gris du ciel. Et je n'ai même plus envie de déplorer cette gauche qui oublie d'être solidaire et de dialoguer, j'en oublie même cette fichue atmosphère des derniers temps, avec ces affiches outrageusement collées du FN, avec cette tête à claque de Marine en plein milieu, comme si elle se croyait déjà en 2017, élue...bon, on perd une élection locale, et on se voit déjà ober***, oups, on se croit déjà présidente.
Ça la perdra. Tant mieux, me diriez-vous.
Bon, ben, c'est pas tout, j'ai retrouvé mon entrain. Comme quoi, la musique adoucit les mœurs, toujours.
Spéciale dédicace à @lolobobo.
En fait, ça me fait suer, lorsque j'ai le malheur de lire certains blogs amis. Je vois les blogueurs de gauche se ruer sur le PS. Oh, je ne vais pas dire que ce n'est pas mérité parfois, faut dire que Harlem Désir n'est pas ma tasse de Thé et Fabius non plus, par exemple. J'ai assez dit que je trouvais que la politique gouvernementale souffre d'un manque de lisibilité mais il y a de bons éléments.
J'aime pas qu'on tire sur les ambulances, Hollande et Ayrault sont assez mal appréciés comme cela. Non, décidément, ça m'ennuie au point de ne pas lire jusqu'au bout les articles.
Tiens, je vais m'écouter un morceau de Bourvil, le ptit bal perdu. Je suis sur mon Nokia donc vous serez privé de musique. Sorry.
C'est ballot, d'aimer Bourvil à mon âge, mais quand je l'entends, je me rappelle les yeux bleus de mon grand-père, il avait le même regard, un peu perdu, si doux, si adorable, avec ses mains usées et fripées qui râpaient un chouia. Il riait quelques fois, quand il vous sortait une histoire qu'on ne peut pas écouter ici, eu égard à ce temps ancien déjà, qui ne reste que dans les mémoires comme des petits diamants.
Je me rappelle les odeurs de la vieille maison, qui craquait par moment, sombre à des endroits, avec ce tic-tac de la Comtoise du salon aux murs de pierre apparents, sur lequel il ne fallait pas que le coude s'y frotte, car le mur griffait salement, il y faisait toujours froid, mes grands-parents ne chauffaient que le strict minimum.
Tiens, le blues se dissipe peu à peu. J'écoute la ballade irlandaise de Bourvil, je ressens dans sa manière de chanter des échos de ma grand-mère aussi, avec ce petit trémolo qui tremble, les accents si particuliers, on ne chante plus ainsi. Je ne sais si c'est dommage ou non.
Comme il le dit "qu'est-ce que ça peut faire"...
Tiens, c'est magique, je ne sens plus le frais du dehors, ni le gris du ciel. Et je n'ai même plus envie de déplorer cette gauche qui oublie d'être solidaire et de dialoguer, j'en oublie même cette fichue atmosphère des derniers temps, avec ces affiches outrageusement collées du FN, avec cette tête à claque de Marine en plein milieu, comme si elle se croyait déjà en 2017, élue...bon, on perd une élection locale, et on se voit déjà ober***, oups, on se croit déjà présidente.
Ça la perdra. Tant mieux, me diriez-vous.
Bon, ben, c'est pas tout, j'ai retrouvé mon entrain. Comme quoi, la musique adoucit les mœurs, toujours.
Spéciale dédicace à @lolobobo.