Ce n'est pas que je sois rétrograde mais je crois que garder nos spécificités régionales et cette culture qui est l'héritage de nos belles régions est vraiment important.
Lorsque j'étais petite, nous faisions une fondue très souvent le samedi soir, l'hiver , avec du vieux pain et du comté. Nous appelions cela "une fondue comtoise". Je croyais que cela existait vraiment, aucun doute là-dessus.
Puis j'ai rencontré un savoyard. J'ai goûté une vraie fondue. Celle-là se fait avex plusieurs sortes de fondue. On peut mettre des champignons dedans. Mes préférés sont les trompettes de la mort. Toujours est-il que la fondue est savoyarde, comme la raclette est une spécialité suisse, valaisanne, précisément.
En Franche-Comté, nous avons le Mont d'Or au four, en revanche. Nous avons la Cancoillotte chaude, avec des pommes de terre. Mais le fondue comtoise n'existe pas.
Quand j'étais enfant, je ne connaissais pas les roëstis. J'ai goûté ces galettes en Suisse. Normal, cela vient de là. Mais quand je suis revenue en Franche-Comté après en être partie quelques années, les restaurants pour touristes arboraient fièrement les roëstis sur la carte, comme si cette spécialité était brusquement devenue comtoise...
C'est stupide.
Comme toutes les crêperies qui fleurissent dans les stations de ski...
Ce Jeudi, la cantine du Lycée affichait "une bouillabaisse du Lac"...la bouillabaisse est un ragoût de poisson de roches, typiquement provençal, marseillais et n'a rien à voir avec la Haute-Savoie. On ne fait pas une bouillabaisse avec du fera et des perches. C'est une hérésie culinaire et culturelle, un mauvais trip gastronomique concocté par une économe et un cuisinier sans doute ayant fumé je ne sais quel truc pour inventer ça...
Après, on se plaint d'être envahi par des cultures venues d'ailleurs mais on est incapable de sauvegarder les cultures de nos régions.
Lorsque j'étais petite, nous faisions une fondue très souvent le samedi soir, l'hiver , avec du vieux pain et du comté. Nous appelions cela "une fondue comtoise". Je croyais que cela existait vraiment, aucun doute là-dessus.
Puis j'ai rencontré un savoyard. J'ai goûté une vraie fondue. Celle-là se fait avex plusieurs sortes de fondue. On peut mettre des champignons dedans. Mes préférés sont les trompettes de la mort. Toujours est-il que la fondue est savoyarde, comme la raclette est une spécialité suisse, valaisanne, précisément.
En Franche-Comté, nous avons le Mont d'Or au four, en revanche. Nous avons la Cancoillotte chaude, avec des pommes de terre. Mais le fondue comtoise n'existe pas.
Quand j'étais enfant, je ne connaissais pas les roëstis. J'ai goûté ces galettes en Suisse. Normal, cela vient de là. Mais quand je suis revenue en Franche-Comté après en être partie quelques années, les restaurants pour touristes arboraient fièrement les roëstis sur la carte, comme si cette spécialité était brusquement devenue comtoise...
C'est stupide.
Comme toutes les crêperies qui fleurissent dans les stations de ski...
Ce Jeudi, la cantine du Lycée affichait "une bouillabaisse du Lac"...la bouillabaisse est un ragoût de poisson de roches, typiquement provençal, marseillais et n'a rien à voir avec la Haute-Savoie. On ne fait pas une bouillabaisse avec du fera et des perches. C'est une hérésie culinaire et culturelle, un mauvais trip gastronomique concocté par une économe et un cuisinier sans doute ayant fumé je ne sais quel truc pour inventer ça...
Après, on se plaint d'être envahi par des cultures venues d'ailleurs mais on est incapable de sauvegarder les cultures de nos régions.