Après l'allégeance à Al Kaida et à Ayman Al Zaouari du Front Al-Nozra, la principale force combattante de Syrie, on voit vite que cette nouvelle ne plait pas à tout le monde : le LCC , comité de coordination des locaux, rejette cette affiliation et réaffirme son opposition à un état musulman guidé par la charia sunnite.
Seulement, voilà : cette branche est minoritaire, a peu de combattants actifs et efficaces et a très peu de chances de faire entendre sa voix.
En effet, les rebelles syriens sont dominés par le nombre par les sunnites, que l'on présente comme des sympathisants des frères musulmans au mieux, des partisans des whahabites ou des salafistes, au mieux.
Certaines rumeurs font même état de barbarie partagée, soit par les rebelles laïcs, soit par les islamistes ultra-religieux, et il est délicat de savoir qui fait les exactions, sans doute tout le monde, l'armée régulière y compris.
En tous les cas, si le régime de Bachar El Assad tombe, la guerre civile ne sera pas finie, c'est une évidence.
Il est à noter que la résistance syrienne savait dès le début que, d'introduire des rebelles islamistes bien aguerris au combat et plus efficaces donnait un avantage tactique indéniable, mais qu'il y avait en fait une alliance de circonstances qui pouvait dériver en la prise de majorité au sein de cette organisation par des groupes fanatisés, qu'ils se servent de la population civile en bouclier ou non.
En fait, la seule issue d'unification d'une nouvelle Syrie, si cela arrive, en l'état, est que tous s'unissent contre un adversaire, un ennemi.
Et ce qui se passe en ce moment contre Israël ne donne aucun doute là-dessus : toutes ces factions ne pourront que s'unir si cet Etat agresse la Syrie, ce qui fait que le Golan, avec ses combattants salafistes, n'est pas prêt d'être un terrain neutre et calme...les rebelles syriens islamistes ont tout intérêt à déclencher une éventuelle offensive et une guerre avec le voisin, surtout que des groupes ont reçu en renfort des combattants irakiens, libyens, libanais....Tout ceci n'a rien de très réjouissant pour la paix.
Oui, tout ceci est complétement instable et embrouillé : on nous assure d'un côté qu'il est impossible de savoir à qui vont les armes que l'on fournit en Syrie, et de l'autre que l'Arabie Saoudite et le Qatar arment en priorité les salafistes, alors que ceux-ci vouent une haine féroce à ces régimes, qu'ils ont d'ailleurs attaqué plusieurs fois dans le passé...
Quand on parle de se méfier de ce qu'on nous raconte, une nouvelle va sans doute" réjouir" ceux qui croyaient en la possibilité d'un régime démocratique en Côte d'Ivoire: Ouattara a maintenant les pleins pouvoirs, alors qu'il avait une majorité dans ce pays, il va donc "gentiment" gouverner par ordonnance, dans l'indifférence totale de ces médias qui nous avaient vanté ce chef de l'ancienne rébellion comme d'un sauveur ayant toutes les qualités...faut dire que Gbagbo avait été présenté comme tel au début de son règne...
Il semblerait que Sarkozy s'est aussi planté dans sa gestion de la question ivoirienne...
Et on se demande pourquoi les gens ont de moins en moins confiance dans nos médias?
Seulement, voilà : cette branche est minoritaire, a peu de combattants actifs et efficaces et a très peu de chances de faire entendre sa voix.
En effet, les rebelles syriens sont dominés par le nombre par les sunnites, que l'on présente comme des sympathisants des frères musulmans au mieux, des partisans des whahabites ou des salafistes, au mieux.
Certaines rumeurs font même état de barbarie partagée, soit par les rebelles laïcs, soit par les islamistes ultra-religieux, et il est délicat de savoir qui fait les exactions, sans doute tout le monde, l'armée régulière y compris.
En tous les cas, si le régime de Bachar El Assad tombe, la guerre civile ne sera pas finie, c'est une évidence.
Il est à noter que la résistance syrienne savait dès le début que, d'introduire des rebelles islamistes bien aguerris au combat et plus efficaces donnait un avantage tactique indéniable, mais qu'il y avait en fait une alliance de circonstances qui pouvait dériver en la prise de majorité au sein de cette organisation par des groupes fanatisés, qu'ils se servent de la population civile en bouclier ou non.
En fait, la seule issue d'unification d'une nouvelle Syrie, si cela arrive, en l'état, est que tous s'unissent contre un adversaire, un ennemi.
Et ce qui se passe en ce moment contre Israël ne donne aucun doute là-dessus : toutes ces factions ne pourront que s'unir si cet Etat agresse la Syrie, ce qui fait que le Golan, avec ses combattants salafistes, n'est pas prêt d'être un terrain neutre et calme...les rebelles syriens islamistes ont tout intérêt à déclencher une éventuelle offensive et une guerre avec le voisin, surtout que des groupes ont reçu en renfort des combattants irakiens, libyens, libanais....Tout ceci n'a rien de très réjouissant pour la paix.
Oui, tout ceci est complétement instable et embrouillé : on nous assure d'un côté qu'il est impossible de savoir à qui vont les armes que l'on fournit en Syrie, et de l'autre que l'Arabie Saoudite et le Qatar arment en priorité les salafistes, alors que ceux-ci vouent une haine féroce à ces régimes, qu'ils ont d'ailleurs attaqué plusieurs fois dans le passé...
Quand on parle de se méfier de ce qu'on nous raconte, une nouvelle va sans doute" réjouir" ceux qui croyaient en la possibilité d'un régime démocratique en Côte d'Ivoire: Ouattara a maintenant les pleins pouvoirs, alors qu'il avait une majorité dans ce pays, il va donc "gentiment" gouverner par ordonnance, dans l'indifférence totale de ces médias qui nous avaient vanté ce chef de l'ancienne rébellion comme d'un sauveur ayant toutes les qualités...faut dire que Gbagbo avait été présenté comme tel au début de son règne...
Il semblerait que Sarkozy s'est aussi planté dans sa gestion de la question ivoirienne...
Et on se demande pourquoi les gens ont de moins en moins confiance dans nos médias?
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