Un sacré sujet auquel je m'attaque, là...Mais la faute à Elody et l'actualité...
Que penser du blasphème? C'est pour les religieux extrêmes quelque chose de très sensible.
Dernièrement, il y a eu cette condamnation des Pussy Riots. Qu'en penser? Pour moi, je suis très partagée.
Je ne pense absolument pas que ces filles soient des passionarias des droits de l'homme en Russie. Je pense qu'elles ont voulu faire un buzz et promouvoir leur art, à la manière de Madonna, qui les a d'ailleurs défendues. Une provocation qui a mal tourné. très mal tourné.
Elody, d'ailleurs, diffuse les paroles qui ont attiré les foudres de ce pays très croyant, et dont une minorité intégriste a obtenu la condamnation de ces jeunes filles.
C'est clair que s'introduire dans une cathédrale et chanter ça, avec un sac sur la tête, en mini-jupe, cela peut heurter.
Si des punks juifs étaient rentré dans une synagogue dans la même tenue pour prier Yahvé de destituer Hollande, on n'aurait pas apprécié, je pense...
Je comprends que cela heurte, et que ce soit brûler un Coran, une Bible, ou un Talmud, je trouve cela très stupide et méchant pour des croyants qui peuvent en être véritablement peinés.
Mais de là à leur enlever deux ans de leur vie qui commence, car c'est de cela qu'il s'agit...
Il faut noter que Poutine et le Patriarche incriminés dans la chanson ont appelé à la clémence mais que la Justice a suivi dans le sens des associations qui avaient porté plainte...
On ne condamne pas les gens à mort non plus pour un blasphème. Certains ont justifié des attentats en Afghanistan suite à des autodafés de Coran aussi....franchement déplorable...
Dans les commentaires du billet d'Elody, je me suis rappelée l'attentat du Cinéma Saint Michel en 1988, suite à la diffusion de la Dernière Tentation du Christ, qui avait fait 13 blessés dont 4 sévères, la condamnation avait été du sursis à l'époque. Une personne avait été tuée dans un autre cinéma pour le même motif, au titre que des intégristes catholiques avaient été choqués.
Pourtant, quoi de si blasphèmatoire dans ce film? On y voyait un Jésus qui aimait la vie, buvait, avait des relations physiques, un homme normal, s'interrogeant sur son sacrifice...
Idem pour le film de Mel Gibson...rien de si choquant en fait. Juste une évocation de la vie du Christ sobre tournée en araméen, basé sur les évangiles chrétiennes orientales.
Mais par prudence, il a été seulement diffusé en vidéo. Un énorme succès partout.
La démarche se voulait historique, peut-être était-ce là le souci...
Sans doute ce sont les déclarations de Gibson, incohérentes, et le comportement de l'acteur qui ont le plus nui au film que le contenu lui-même.
Je pense en fait que la provocation a de beaux jours devant elle, si elle ne sert qu'à blesser inutilement des personnes qui sont croyantes, oui, c'est regrettable.
Mais là, c'est pareil: où est la limite entre la provocation débile choquante et le droit à l'expression?
Dans l'affaire des Pussy Riots, j'avoue que je suis circonspecte. Je ne suis pas la seule non plus. Mais deux ans de prison...dire qu'elles l'ont mérité...même si cet article que je vous met en lien ici a le mérite de donner des précieux renseignements, il y va un peu trop fort, tout de même.
Que penser du blasphème? C'est pour les religieux extrêmes quelque chose de très sensible.
Dernièrement, il y a eu cette condamnation des Pussy Riots. Qu'en penser? Pour moi, je suis très partagée.
Je ne pense absolument pas que ces filles soient des passionarias des droits de l'homme en Russie. Je pense qu'elles ont voulu faire un buzz et promouvoir leur art, à la manière de Madonna, qui les a d'ailleurs défendues. Une provocation qui a mal tourné. très mal tourné.
C'est clair que s'introduire dans une cathédrale et chanter ça, avec un sac sur la tête, en mini-jupe, cela peut heurter.
Si des punks juifs étaient rentré dans une synagogue dans la même tenue pour prier Yahvé de destituer Hollande, on n'aurait pas apprécié, je pense...
Je comprends que cela heurte, et que ce soit brûler un Coran, une Bible, ou un Talmud, je trouve cela très stupide et méchant pour des croyants qui peuvent en être véritablement peinés.
Mais de là à leur enlever deux ans de leur vie qui commence, car c'est de cela qu'il s'agit...
Il faut noter que Poutine et le Patriarche incriminés dans la chanson ont appelé à la clémence mais que la Justice a suivi dans le sens des associations qui avaient porté plainte...
On ne condamne pas les gens à mort non plus pour un blasphème. Certains ont justifié des attentats en Afghanistan suite à des autodafés de Coran aussi....franchement déplorable...
Dans les commentaires du billet d'Elody, je me suis rappelée l'attentat du Cinéma Saint Michel en 1988, suite à la diffusion de la Dernière Tentation du Christ, qui avait fait 13 blessés dont 4 sévères, la condamnation avait été du sursis à l'époque. Une personne avait été tuée dans un autre cinéma pour le même motif, au titre que des intégristes catholiques avaient été choqués.
Pourtant, quoi de si blasphèmatoire dans ce film? On y voyait un Jésus qui aimait la vie, buvait, avait des relations physiques, un homme normal, s'interrogeant sur son sacrifice...
Idem pour le film de Mel Gibson...rien de si choquant en fait. Juste une évocation de la vie du Christ sobre tournée en araméen, basé sur les évangiles chrétiennes orientales.
Mais par prudence, il a été seulement diffusé en vidéo. Un énorme succès partout.
La démarche se voulait historique, peut-être était-ce là le souci...
Sans doute ce sont les déclarations de Gibson, incohérentes, et le comportement de l'acteur qui ont le plus nui au film que le contenu lui-même.
Je pense en fait que la provocation a de beaux jours devant elle, si elle ne sert qu'à blesser inutilement des personnes qui sont croyantes, oui, c'est regrettable.
Mais là, c'est pareil: où est la limite entre la provocation débile choquante et le droit à l'expression?
Dans l'affaire des Pussy Riots, j'avoue que je suis circonspecte. Je ne suis pas la seule non plus. Mais deux ans de prison...dire qu'elles l'ont mérité...même si cet article que je vous met en lien ici a le mérite de donner des précieux renseignements, il y va un peu trop fort, tout de même.